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L’Association des Acteurs de la Location Saisonnière de l’île Maurice (AALSM), représentant un pan considérable du secteur informel – allant des résidences touristiques aux logements Airbnb, en passant par les appartements et villas – regroupe aujourd’hui près de 9 000 unités locatives à travers l’île. Contrairement à l’industrie hôtelière traditionnelle, ce secteur est composé d’une multitude de petits opérateurs évoluant souvent en dehors du circuit formel. Dans le cadre du Budget 2025–2026, plusieurs mesures ont été annoncées pour mieux encadrer le secteur de la location saisonnière. L’association soutient le projet de réforme du tourisme à travers le nouveau blueprint, mais elle exprime aussi des inquiétudes, notamment sur la taxe de 3 euros par personne. Cette taxe pourrait fortement alourdir le coût du séjour pour les petits voyageurs. L’association propose donc qu’elle soit appliquée par nuit et non par personne, afin de ne pas désavantager les familles ou les touristes qui ont un budget limité. Autre sujet de préoccupation : la baisse du seuil de la TVA à Rs 3 millions. Beaucoup de petits opérateurs du secteur informel pourraient être concernés. Le cas des gestionnaires locatifs est délicat : ils gèrent plusieurs propriétaires qui, pris séparément, ne dépassent pas le seuil, mais qui, ensemble, le dépassent. Malgré ces inquiétudes, l’association se dit satisfaite de voir que le gouvernement affiche désormais la volonté de formaliser l’informel, et plaide pour une révision en profondeur du système de permis. De nombreux critères d’éligibilité, hérités d’un cadre législatif vieux de plus de 20 ans, sont aujourd’hui jugés obsolètes et inadaptés à la réalité du marché, explique Mathieu Appasamy. L’Association des Acteurs de la Location Saisonnière de l’île Maurice (AALSM) a d’ailleurs soumis plusieurs recommandations à la Tourism Authority, inspirées de modèles internationaux, en faveur d’un système de licences ou d’enregistrement simplifié et modernisé. Une première réunion s’est tenue la semaine dernière avec le nouveau directeur de l’organisme. Un suivi est prévu début août.
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